Les gendarmes et les voleurs 3 juin 2017
Nous sommes arrivés au camping d’Ambazac, sans pluie, et avons pu monter la tente au sec (ce n’était pas gagné). Après le déjeuner, Annie et moi revêtons notre tenue sportive Cap’ Alouettes.
A 14h15 nous nous dirigeons sur le site, pas de pluie en vue, nous sommes rassurées.
14h45, arrivé d’un énorme nuage noir, suivi d’une grosse averse. Les coureurs se dirigent vers le lieu de départ en s’abritant aux rares arbustes. Les 2 gendarmes à cheval sont prêts sur la ligne de départ.
15 h, Il faut y aller. Nous sommes 850, trempés avant même d’avoir fait un pas. Le départ est donné. Dès les 1ers mètres nous pataugeons dans la gadoue. Au 3ème km, déjà 2 coureurs sont pris en charge par les secours.
Pendant 18 kms, je reste concentrée pour ne pas glisser. Je me revois sourire, en trempant les baskets dans les flaques, et patatras, me voilà à terre pour un bain de boue, heureusement sans conséquence.
Après la dernière montée, interminable, j’entends les acclamations des spectateurs, encadrant les fameuses marches. Portée par leurs applaudissements je grimpe les 20 premières en courant avant de céder à la fatigue.
Arrivée en haut je descends vers l’arrivée, retrouvant assez d’énergie pour finir sur un bon rythme. Satisfaite de mes 2h29 (j’avais visé entre 2h30 et 3h) et de l’assiette remise à l’arrivée. La pluie vient de s’arrêter.
Un petit passage indispensable sous la rampe de jet d’eau pour éliminer la boue sur les mains, les pieds, les chaussures, les jambes…………….en attendant une douche bien chaude.
Demain détente c’est le tour des garçons.
Sous un soleil plus favorable nos 2 compères se sont élancés sur un circuit rendu bien gras par les pluies de la nuit. Pas de chutes ! Mais des crampes pour Franck, il fallut plusieurs morceaux de glaces pour les atténuer, certains l’ont soupçonné de transporter une glacière. Notre vendéen accompagné d’une bretonne termina la course en trombe !
En espérant un temps plus clément pour une prochaine course !
