MARATHON DE FIRENZE 29 novembre 2015
Le marathon de Florence :
C’était un défi, pour moi, lancé par Antoine il y a un an pour couronner notre ½ siècle. L’idée a cheminé lentement jusqu’à ce que cela devienne mon objectif de l’année 2015.
La préparation a été semée de quelques embuches. Merci à Flora, Véro et Antoine pour leur accompagnement.
Dimanche 29, le grand jour est arrivé.
Lever 6h15, 2°ciel couvert, petit déjeuner en compagnie d’autres coureurs de diverses nationalités.
J’ai peu dormi. Malgré mes appréhensions sur mes capacités à franchir la ligne d’arrivée je suis plutôt sereine, la présence de « mon coach » me rassure.
Sur la ligne de départ nous sommes « parqués » dans le « gabbia 6 corral », la dernière porte réservée au plus de 4h30. Nous sommes plus de 10000 coureurs.
Le départ est donné après 1 minute de silence en mémoire des victimes des attentats à Paris, moment émouvant.
Nous voilà partis, je profite de la ville superbe, riche de monuments historiques. Les italiens nous encouragent chaleureusement « allez les Francé, allez Francé…. » tout le long du parcours.
Nous nous calons derrière les ballons 4h45. Le soleil apparait, nous commençons à avoir chaud. Après une pause pour nous changer nous passons derrière les ballons 5h. Je suis un peu déçue. Antoine me rappelle l’objectif : passer la ligne.
Au km 21 je me sens bien, Antoine m’alerte sur le risque d’euphorie pouvant me faire accélérer et le risque de difficultés au 30ème.
Effectivement entre le 28 et 32ème km, la fatigue naissante, je ralentis l’allure.
32ème, je suis rassurée par l’absence de crampe et de douleur. Je commence à accélérer, me laissant porter par la musique, de nombreux groupes étant présents sur la fin du parcours.
35ème tout va bien, je continue à augmenter le rythme. J’éprouve beaucoup de plaisirs à dépasser les autres concurrents.
Enfin la ligne d’arrivée. Je la franchis et réalise : « je l’ai fait » avec quelques larmes de bonheur.
4h40 pari réussi.
Cela reste un très beau souvenir, si on oublie les douleurs du lendemain.
Merci à tous ceux qui m’ont encouragés